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Soutenance de thèse: Linda CALDERON (23 février 2018)
Discipline: Arts plastiques et Musicologie - Mention: Arts : plastiques, du spectacle, musique, musicologie, esthétique, sciences de l’artPalimpseste. Elaboration d’une image plastique en Corse depuis 1980 : entre perception et représentation
Résumé vulgarisé
L’image est désormais partout. Les moyens techniques de reproduction et de diffusion ont fait qu’elle a progressivement envahi notre environnement quotidien, plus exclusivement dans l’urbain ou le périurbain, mais aussi, jusqu’à dans les campagnes, les plages, les montagnes, etc. Il est de plus en plus difficile d’échapper à l’image publicitaire, affiche relativement discrète, grand panneau, ou annonce virtuel, sur écran. Les medias nous draguent 24 heures sur 24. L’information à propos de la consommation devient elle-même consommatrice d’images, la plupart du temps stéréotypées parce que choisies en fonction de la mode du moment.
Parce qu’elle est devenue un objet d’hyper consommation autant qu’un puissant vecteur de communication, son statut émotionnel a fait reculer les concepts de réel, de vérité, d’imaginaire et de symbole.
Alors que l’image a interpelé le philosophe, l’esthéticien, l’historien et le sémioticien, qu’elle est présente comme sujet de réflexion depuis les mythes fondateurs jusqu’aux sciences humaines contemporaines, elle est désormais quelque chose qui participe à la disparition de la pensée. Devenue bien souvent banale, elle banalise le monde qu’elle représente mais aussi la vision de celui qui regarde.
Quel peut être le comportement d’une artiste d’aujourd’hui devant ce phénomène inédit puisque provoqué par la multiplicité des outils de diffusion et l’immaîtrisable émission vulgarisée des réseaux ?
Telles sont les réflexions, à l’interface de plusieurs domaines de connaissance, qui ont été développées dans ce travail de thèse.
Parce qu’elle est devenue un objet d’hyper consommation autant qu’un puissant vecteur de communication, son statut émotionnel a fait reculer les concepts de réel, de vérité, d’imaginaire et de symbole.
Alors que l’image a interpelé le philosophe, l’esthéticien, l’historien et le sémioticien, qu’elle est présente comme sujet de réflexion depuis les mythes fondateurs jusqu’aux sciences humaines contemporaines, elle est désormais quelque chose qui participe à la disparition de la pensée. Devenue bien souvent banale, elle banalise le monde qu’elle représente mais aussi la vision de celui qui regarde.
Quel peut être le comportement d’une artiste d’aujourd’hui devant ce phénomène inédit puisque provoqué par la multiplicité des outils de diffusion et l’immaîtrisable émission vulgarisée des réseaux ?
Telles sont les réflexions, à l’interface de plusieurs domaines de connaissance, qui ont été développées dans ce travail de thèse.
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DAVID MOUNGAR | Mise à jour le 13/02/2018